J'ai travaillé 3 mois sous la direction bienveillante de Laurence. Quand j'ai ouvert l'UN Special ce matin, j'ai vu son nom et me suis dit "tiens, un article sur Laurence" Et ce n'est qu'après les quelques premières lignes que j'ai découvert la triste annonce.

Je me souviens de plusieurs choses, et en particulier du jour où nous avions discuté de l'entretien que j'avais eu précédemment. Elle boitait, elle avait eu un accident de ski si je me souviens bien. Elle m'avait dit quelque chose comme "ce qui m'a plu, c'est ton enthousiasme". Après des années à l'ONU, elle subissait comme tous les faiblesses du système, mais elle croyait en ce qu'elle faisait, et elle appréciait ceux qui s'investissaient et qui partageaient sa vision d'un monde meilleur.

Sa porte était toujours ouverte, et je me souviens d'elle comme une personne d'une extrême gentillesse. Aujourd'hui, je suis triste. Néanmoins, comme me disait une collègue/amie ce matin, il ne faut pas oublier ce qu'elle nous laisse. Et chacun de nous a appris quelque chose de Laurence. À nous de le faire vivre pour perpétuer non seulement sa mémoire, mais aussi ce qui l'habitait de meilleur.

Pascutto Alex- 09-10-09